Alfortville : une ville pauvre ?
Dans un article publié ce jour, le Parisien édition Val-de-Marne enquête sur la progression du nombre de redevables de l'Impôt sur la Fortune (ISF) dans les villes de notre département.
Le résultat est sans appel. Alfortville est championne du Val-de-Marne, avec une progression de 20,9 % en un an et un doublement du nombre d'assujettis en 5 ans !
Ce résultat a, selon le journal, "surpris" Monsieur le Maire. Encore une découverte pour lui qui confirme sa méconnaissance des modifications profondes de la ville. Rappelons-nous l'obstination avec laquelle Monsieur Rouquet s'accrochait au chiffre de 36 000 habitants pendant toute la durée d'élaboration du Plan Local d'Urbanisme (PLU), alors que l'estimation de l'INSEE était supérieure à 42 000...
Les conseils municipaux, et plus particulièrement les débats budgétaires, sont régulièrement ponctués de la déclaration suivante de Monsieur Rouquet : "Alfortville est une ville pauvre". C'est la seule justification donnée au refus de réaliser les projets nécessaires à la ville, enterrés au profit de dépenses inutiles ou clientélistes.
Il y a quelques années, lors d'une réponse à un Conseiller Municipal d'extrême gauche demandant davantage de logements sociaux et la réduction des opérations privées, Monsieur le Maire lui avait lancé: "Il me faut bien des riches pour payer pour les pauvres". Politique réussie selon l'information tombée aujourd'hui.
Perle de la déclaration de Monsieur le Maire au Parisien: "Chaque année, la taxe d'habitation est en forte progression". Pour les Alfortvillais, ce n'est pas un scoop ! Mais l'origine de cette progression est dans l'augmentation effrénée des taux d'imposition : nous en avons parlé ici.