A la demande du Groupe "ALFORTVILLE CONFLUENCE - Société Civile", c'est avec plaisir que nous publions la Tribune libre à paraitre dans "Alfortville le Mag" n° 120 de Juillet - Août 2025.
UNE ALLIÉE INDISPENSABLE ...
Chaque été et plus particulièrement en période de fortes chaleurs, les services sanitaires nous conseillent concernant la prolifération des moustiques et du chikungunya ...
Elle a longtemps été crainte et persécutée, elle est toujours victime d’idées reçues : aujourd’hui menacée, la Chauve-Souris joue pourtant un rôle essentiel dans l’équilibre écologique en régulant les populations d’insectes. Elle peut en dévorer chaque nuit plusieurs milliers.
En protégeant cette espèce dans nos jardins, squares, et environnement naturel, nous contribuons à sauvegarder notre ecosystème.
Nous pourrions peut être même envisager, à l’échelle d’Alfortville ou de notre Territoire (GPSEA) de mieux étudier leurs couloirs de déplacement, leurs territoires et réservoirs de biodiversité nocturne.
Et en fonction des résultats, décider le cas échéant de restaurer certains espaces moins lumineux via une différenciation de l’éclairage public, et de mettre en œuvre des abris (des gites)pour leur repos diurne et hivernal.
A partir du 1er juillet , plusieurs changements importants entrent en vigueur.
Entre revalorisation des allocations chômage, nouvelles obligations pour protéger les salariés en période de fortes chaleurs, changements pour les contrats d’apprentissage, formalités renforcées pour les arrêts de travail, et hausse du prix du gaz, plusieurs évolutions sont à prévoir ce 1er juillet 2025.
La mesure la plus attendue concerne la revalorisation de 0,5 % des allocations chômage décidée par l’Unédic. Près de 2,1 millions de personnes pourront en bénéficier. L’allocation minimale passera ainsi de 31,97 € à 32,13 € par jour. Une hausse jugée insuffisante par la CFDT et la CGT, qui rappellent qu’en juillet 2024, l’augmentation avait été de 1,2 %.
En pleine période de canicule, de nouvelles obligations sont entrées en vigueur pour les employeurs. Les entreprises devront désormais mettre en œuvre des mesures concrètes pour protéger la santé de leurs salariés. Cela inclut notamment l’aménagement des horaires, la multiplication des pauses, la suspension des tâches pénibles aux heures les plus chaudes, l’accès à des postes à l’ombre ou encore la distribution d’au moins 3 litres d’eau potable par jour et par personne lorsque l’eau courante est absente.
Il est désormais interdit de fumer dans les lieux publics fréquentés par des enfants. Cela concerne notamment les parcs et jardins publics, les plages situées près des zones de baignade, les abris de bus, ainsi que les abords des écoles. La mesure s’applique également aux environs des bibliothèques, piscines, stades et autres installations sportives. En revanche, les terrasses de cafés et restaurants ne sont pas concernées par cette restriction.
Le nouveau formulaire papier d’arrêt de travail devient obligatoire à compter du 1er juillet. Doté d’éléments de sécurité (étiquette holographique, encre magnétique), il vise à lutter contre la fraude. Les anciens formulaires imprimés depuis un logiciel de prescription ne seront plus acceptés par l’Assurance maladie.
Les usagers du gaz naturel devront faire face à une hausse des tarifs d’abonnement. Pour un usage de chauffage, le coût annuel grimpe de 13 €, atteignant 290,83 €. Pour l’eau chaude, l’augmentation est de 3,63 €, portant le total à 117,93 € par an. La CRE justifie cette hausse par l’évolution des coûts d’acheminement du gaz.
Du côté des contrats d’apprentissage, une nouveauté financière s’impose : les employeurs devront verser une participation forfaitaire de 750 € pour chaque contrat à partir du niveau bac +3. Par ailleurs, les frais de formation seront désormais calculés au prorata des jours effectivement réalisés en formation.
Le Square Joséphine BAKER (28 rue des Camélias ) a été inauguré très symboliquement le mercredi 18 juin, en présence de deux de ses deux fils Jean-Claude et Brian Bouillon-Baker, Joséphine Baker ayant en 1944 rejoint le Général de Gaulle à Londres.
"Joséphine BAKER, entrée au Panthéon en 2021, est bien plus qu’une artiste de renommée mondiale. Elle était une femme de combats, une militante, une Résistante, une humaniste. Une femme moderne et libre.
C’est donc un symbole fort que de retrouver son nom ici, à Alfortville, où l’on continue de faire vivre au quotidien les idéaux d’Égalité, d’universalisme et de progrès. Joséphine incarne la France du cœur et de l’esprit, celle que nous voulons transmettre à nos enfants.
Alors ce square ne sera pas seulement un lieu de détente ou de verdure. Il sera un lieu de mémoire vivante, où l’on viendra se souvenir que les artistes peuvent être des Résistants, que les étrangers peuvent être les plus fidèles enfants de la République, et que la Culture peut être une arme décisive contre la haine et les préjugés de toute sorte.
En cela, Joséphine BAKER incarne ce que nous, à Alfortville, défendons depuis toujours : la solidarité, l’antiracisme, la justice sociale et l’universalisme républicain." a déclaré Luc Carvounas - Maire d'Alfortville.
***
Souvenez vous dès 2006 nous avions oeuvré pour obtenir la création de cet espace vert. ( Entre 2006 et 2012 le Maire d'Alfortville était Monsieur René Rouquet )
Depuis ce square très ombragé est devenu un lieu de détente pour ce quartier. (anciennement Square Abbé Pierre)
A tous ceux qui rouspétaient et s'impatientaient ...
La passerelle reliant les deux communes est de nouveau ouverte aux usagers depuis ce jeudi 12 juin.
La Mairie d’Alfortville a indiqué que, « suite à une série de contrôles techniques réalisés par des bureaux d’études spécialisés, la passerelle peut à nouveau être empruntée en toute sécurité, à pied comme à vélo ».
« Des essais vibratoires ont été menés pour analyser le comportement de la structure face aux mouvements, comme la marche ou la course ». Suite à ces examens "Le confort est jugé satisfaisant en usage normal (marche, traversée piétonne ou à vélo ".
Des essais vibratoires ont démontré que l’ouvrage était tout à fait adapté pour la marche, la course, ou la traversée à vélo.
Néanmoins il reste à régler la problématique des deux-roues motorisés qui ont pris l’habitude d’emprunter ce passage, et sans doute à effectuer quelques travaux.
A la demande du Groupe "ALFORTVILLE CONFLUENCE - Société Civile", c'est avec plaisir que nous publions la Tribune libre à paraitre dans "Alfortville le Mag" n° 119 de Juin 2025.
INTELLIGENCE ARTIFICIELLE ET VÉRITÉ
L’intelligence artificielle, pourtant encensée par certains, a engendré le pire.
Les « fake news » prennent toutes les formes de communication : textes, photos, vidéos... Les réseaux sociaux, y compris ceux de notre ville, en véhiculent chaque jour.
A l'inverse du « politiquement correct » qui édulcore les arguments politiques, la prudence gouvernant alors l'emploi de mots choisis, neutres et acceptables par tous.
L'espace est donc étroit pour faire passer ses idées, convaincre, défendre un bilan, expliquer.
L'ironie, le sarcasme, les insultes, les sous entendus se déploient grâce à cette rhétorique négative. Ces éléments de langage sont en réalité opposés aux idées novatrices et débusquent à la fois les absurdités et l'impasse dans laquelle la méconnaissance de fond des sujets aurait poussé leurs auteurs.
Alfortville Confluence s'attache depuis toujours à l'étude des dossiers avec le sérieux nécessaire à la prise de décisions et à l'information objective des Alfortvillais.
Le 23 mai en présence de l'artiste Wang Du, des membres de l'ambassade de Chine et du Centre Culturel Chinois de Paris , Monsieur le Maire procédait au dévoilement de l'oeuvre intitulée: "Anti agression" sur le Rond Point de Cantanhede .
L'idée est venue à l'artiste chinois installé à Alfortville depuis 2001 de réaliser cette oeuvre monumentale alors qu'il découvrait une photo dans un journal .
La sculpture est réalisée en résine.
C'est un cadeau de l'artiste à la Ville.
La scène originelle se passe dans une réserve d'Afrique du Sud alors qu'une voiture heurta un bébé éléphanteau. Sa mère, furieuse voulant protéger son petit s'est vengée sur la voiture coupable de l'accident .
D'où le titre donné par l'artiste lui même à sa sculpture.
La voiture semble bien fragile face à la colère de cette mère !
Le sénateur (PCF) Pascal Salvodelli a saisi Madame Rachida Dati , lMinistre de la Culture, afin de sauver en la restaurant la fresque "La Flamme " des époux Léger .
Dominique Dionisi et Bernard Klein, ancien salarié de GDF, ont monté une association pour sauver cette mosaïque réalisée en 1955 à Alfortville, sur le mur de l’ex-cokerie. Ils souhaitent transformer le bâtiment en lieu culturel. Un projet bien évidemment, difficile à monter.
Qui pourrait imaginer que là, dans un recoin de la zone d’activités "Val de Seine" d’Alfortville se cache une œuvre monumentale signée de cet artiste majeur du XXe siècle ?
Réalisée en 1955,par Fernand et Nadia Léger, maîtres du cubisme, "La Flamme " est une mosaïque monumentale, murale. Cette oeuvre artistique a été commandée et payée par GDF, alors entreprise nationalisée.
« Depuis une quinzaine d’années, et faute d’entretien préventif, des éléments se détachent et tombent au sol », a tenté d’alerter l’élu dans un courrier adressé à Madame Rachida Dati et publié le 3 avril 2025. « Il apparaît aujourd’hui urgent de sauver cette œuvre, de la restaurer et de travailler à son retour dans le domaine public, étant donné que celle-ci avait été financée par des fonds publics à l’époque », a-t-il aussi rappelé.
Un peu d'histoire :
Cette impressionnante mosaïque avait été commandée par l’ancien directeur général de GDF à l’époque où le groupe énergétique occupait le bâtiment. Dessinée par l’artiste Fernand Léger en 1955, elle a été installée après sa mort en 1956 par son épouse, Nadia Léger.
L’œuvre représente une immense sculpture de flamme mise en place sous des formes simples de traits ou de ronds aux couleurs vives. Elle a été imaginée par le peintre cubiste après un voyage aux États-Unis.
Comme le bas-relief intitulé La Grande Flamme jaune, datée de 1953, elle est inspirée d’un projet de décor mural pour le hall de l’Assemblée générale de l’Onu à New York. Fernand Léger « rêvait de grands murs où les couleurs apporteraient de la joie dans la grisaille bétonnière des villes modernes », avait fait savoir GDF dans une lettre interne en 1993.
Quelques années ont suffi pour que La Flamme tombe elle-même dans la grisaille. En 2004, l’ancienne usine gazière cokerie d’Alfortville a été vendue à une entreprise de promotion immobilière SEI. Malgré une inscription de la mosaïque aux monuments historiques en 2011, elle n’est pas entretenue. Résultat, la couleur perd de son éclat et la céramique se décroche du mur.
Pour rappel, selon le Code du patrimoine, « les propriétaires de monuments historiques sont tenus de les conserver en bon état ». De fait, une mise en demeure de la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) peut être envoyée à la société civile immobilière spécialisée dans le foncier industriel, désormais propriétaire du mur. Autrement, l’État peut intervenir directement en engageant des travaux de rénovation et envoyer ultérieurement la facture au propriétaire.
Mais une autre question se pose , quel avenir pour le bâtiment lui même désaffecté et à l'abandon ?
Ne le conserve-t-on que pour le mur qui supporte cette mosaïque ?
Ou ... ne pourrait on envisager sa réhabilitation ?
Après trois ans de travaux, venez assister au réveil de l'orgue romantique Cavaillé-Coll, suivi à 20h d'un concert exceptionnel dirigé par Éric Lebrun, compositeur et organiste titulaire des Orgues du Quinze-Vingts.
Le billet est gratuit, (Pour réserver votre place c'est simple, aller sur le blog de la paroisse d'Alfortville : merci alors, de préciser votre adresse mail dans "payeur" pour recevoir votre billet sur votre adresse mail.
Messe de "réveil" des orgues à 18 heures le samedi 28 juin, par Monseigneur l'évêque de Créteil.
Assistez au réveil de l'orgue Cavaillé-Coll et découvrez le romantisme propre à cet orgue classé à l'inventaire des monuments historiques.
A la demande du Groupe "ALFORTVILLE CONFLUENCE - Société Civile", c'est avec plaisir que nous publions la Tribune libre à paraitre dans "Alfortville le Mag" n° 118 de Mai 2025.
DES BUDGETS DE PLUS EN PLUS CONTRAINTS
Dernier budget de cette mandature, dans un contexte géopolitique qui impose la rigueur.
Les errements des nouvelles règles édictées par les États Unis ont d’ores et déjà des répercussions tant sur les marchés financiers que sur l’inflation des pays et par voie de conséquence sur le pouvoir d’achat des Français.
Mais qu’en est-il pour nos communes ?
Ces dernières années, l’État s’est désengagé des collectivités territoriales davantage chaque jour et leur laisse un goût amer d’abandon.
La compensation de la suppression de la taxe d’habitation s’amoindrit avec le temps puisqu’elle n’est pas compensée pour les nouveaux programmes immobiliers.
L’équilibre financier de la ville ne devra en aucun cas dans les années à venir passer par une augmentation des taxes locales, les Alfortvillais encaissant déjà de plein fouet la rigueur économique.
D’où la nécessité pour Alfortville de se focaliser encore plus sur l’essentiel en étudiant avec rigueur chaque dépense engagée et de vérifier le bien fondé de chacune des subventions accordées aux associations.
Les services de la Mairie d'Alfortville nous demande de relayer l'information suivante et vous remercie de votre compréhension :
Pour des raisons de sécurité, la passerelle d'Alfortville est fermée dès ce vendredi 2 mai 2025.
Suite à la constatation de dégradations sur les sols et les garde-corps par les services techniques :
un arrêté municipal a été pris,
la passerelle est fermée à toute circulation jusqu’à nouvel ordre, par mesure de sécurité.
En attendant les résultats des études et expertises complémentaires, les usagers sont invités à emprunter :
le pont de Charenton
la passerelle d’Ivry
1 mai 2025
Toute l'équipe d'ALFORTVILLE CONFLUENCE est heureuse de vous offrir ces quelques brins de muguet virtuels!
Le Premier Mai est souvent synonyme de rassemblements, de revendications sociales, mais aussi de douces attentions partagées. A cette occasion, offrir quelques brins de muguet, cette fleur emblématique de l'espérance et du bonheur, devient un geste chargé de bienveillance.
En France, il est coutume d'offrir du muguet, cet éclatant porte-bonheur. Cette tradition pourrait remonter à la Renaissance, lorsque le roi Charles IX décida, charmé par cette fleur, d'en offrir aux dames de la cour chaque année à cette même date.
Tout a commencé en 1884, à Chicago, lors d’une journée de lutte conduite par les organisations syndicales de travailleurs américains, afin d’obtenir la journée de huit heures.
La date du 1er mai est choisie pour débuter leur action, car beaucoup de contrats de travail arrivent à terme ce même jour. Le 1er mai 1886, 200 000 travailleurs américains obtiennent la journée de huit heures. Cependant, 340 000 ouvriers dont les chefs d’entreprise n’acceptent pas cette revendication entament, le 4 mai suivant, un mouvement de grève générale à travers le pays.
Trois ans plus tard, en 1889, la Deuxième Internationale Socialiste se réunit à Paris. Les participants font le choix de faire du 1er mai une journée de manifestation, avec le même objectif que les travailleurs américains. Le 1er mai 1891, la mobilisation dans le pays est marquée par un terrible drame. À Fourmies, dans le Nord, l’armée tire sur les manifestants pacifiques : neuf personnes sont tuées et trente-trois autres blessées.
À la suite de cette tragédie, le 1er mai s’enracine petit à petit dans la tradition de lutte des travailleurs et s’impose comme un rendez-vous social.
Bien que le Sénat entérine la journée de travail de huit heures en 1919, la mobilisation des travailleurs ne faiblit pas.
C’est en 1941, durant l’Occupation allemande, que le maréchal Pétain fait officiellement du 1er Mai « la fête
du Travail et de la Concorde sociale ». Cette journée est alors chômée, avec comme volonté de rallier les travailleurs au régime de Vichy. Le muguet est alors officiellement associé à la « fête du travail et de la concorde sociale » instaurée par le chef du régime de Vichy. Celui-ci préfère en effet la fleur blanche à l’églantine rouge, cette dernière étant trop liée à la gauche et au communisme à son goût.
C’est ainsi que l’expression fête du Travail remplace celle de fête des Travailleurs, considérée comme étant trop politique. En 1947, la mesure est reprise par le gouvernement issu de la Libération.
Le 1er mai est dès lors, dans le Code du travail, un jour férié chômé et payé pour l’ensemble des travailleurs.
La tradition de s’offrir une branche muguet remonte à la Renaissance. Charles IX aurait lancé cette mode après s’être vu offrir un brin lors d’un 1er mai…
Ce qui est sûr, c’est qu’au XVe siècle, le 1er mai était une fête de l’amour, au cours de laquelle les princes et les seigneurs se rendaient en forêt pour couper des rameaux qui servaient à embellir les demeures. Ils fabriquaient aussi des couronnes de feuillages et de fleurs pour les porter et les offrir à l’élue de leur cœur.
Tous les ans, la tradition veut que l’on offre des petits brins de muguet à nos prochesen leur souhaitant beaucoup de bonheur pour l'année à venir !
Le printemps étant la saison de la renaissance de la nature, l'œuf qui éclot est symbole de vie et de renouveau. Au printemps, déjà les Égyptiens, Perses et Romains avaient pour habitude de teindre des œufs et de les offrir.
Dans la religion chrétienne, l'œuf devient symbole de résurrection et marque la fin des privations imposées pendant la période de Carême.
Pour les Chrétiens, cette fête célèbre la résurrection du Christ trois jours après sa mort et son "passage" vers la vie éternelle.
Pour les Juifs, Pessa'h est une fête qui commémore l'exode des hébreux hors d'Egypte.
L'œuf en chocolat est lui tout récent, il naît au XIXe siècle, probablement par gourmandise et par dérive commerciale...
L'oeuf est associé à la fête de Pâques depuis l'antiquité.
A cette époque , il était proscrit de manger des oeufs pendant toute la durée du Carême. Les oeufs pondus par les poules pendant cette période étaient donc gardés. Le jour de Pâques, ils étaient bénis et décorés par les enfants puis ... mangés.
Depuis plusieurs siècles, en signe de deuil, les cloches des églises catholiques, traditionnellement, ne sonnent pas entre le Jeudi Saint et le Dimanche de Pâques. Selon les régions, il a longtemps été raconté aux enfants que les cloches étaient parties à Rome pour être bénies par le Pape. En rentrant, elles sèment sur leur route des œufs. En Allemagne, en Angleterre et aux Etats Unis ce sont des lièvres ou des lapins qui apportent les œufs. Ces derniers représentent également une déesse, symbole de la fertilité et du Printemps, qui donne son nom à Pâques : "Ostern" et "Easter".
Et ... Pour tous les gourmands, la chasse est ouverte ... Les cloches n'oublient jamais les enfants sages (ni les plus grands) et gourmands et voleront bien au dessus d'Alfortville avec leurs friandises, ce 20 Avril !
Voici le texte de notre tribune envoyée dans les délais que vous auriez dû lire dans " Le Mag "du mois d'Avril.
S’IMPLIQUER DANS SA VILLE
A un an des élections municipales les ténors de la politique se positionnent d’ores et déjà par médias interposés.
La place de la Société Civile dans nos villes est de plus en plus importante et bien que non partisane, elle doit être entendue et considérée comme une composante incontournable du paysage « politique » municipal.
Pour exemple, notre GroupeAlfortville Confluencedéveloppait dès 2008 un programme de 60 propositions et 200 idées.
Certaines ont été jugées particulièrement opportunes, adoptées et réalisées depuis par les équipes municipales, tels la création d’une police municipale, des comités de quartiers, le square rue des camélias, le dispositif « Où est Angela » depuis 4 ans …
Nous ne pouvons que nous en réjouir.
Souhaitons que de plus en plus d’Alfortvillais, simples électeurs aujourd’hui, deviennent demain acteurs de l’avenir de notre Ville.
Catherine de Rasilly pour http://alfortvilleconf.canalblog.com/
La transformation de la gare Vert-de-Maisons côté Alfortville est lancée.
Les travaux préparatoires pour la gare Vert-de-Maisons ont débuté le 31 mars 2025.
Il s'agit dans un premier temps d'effectuer un dévoiement de la rue de Naples et des démolitions nécessaires pour préparer le terrain au futur parvis de la gare.
Durée de la 1ère phase des travaux : 3 mois
Attention pour se faire certains changements de circulation sont en place :
La rue de Naples sera fermée entre la rue Budapest et la rue de Constantinople
La circulation sera déviée par la rue de Budapest dont le sens de circulation sera inversé.
Les accès riverains seront maintenus autant que possible.
Ce n'est que le début du projet de transformation du quartier et chaque étape nous rapproche d’une gare plus moderne, plus accessible.
Avec des quais situés à 35 mètres sous terre et onze niveaux dont neuf souterrains, la gare Le Vert de Maisons sera l’une des plus profondes du Grand Paris Express. La correspondance avec la ligne D du RER se fera au niveau -1 par une galerie passant sous les voies SNCF. Des escaliers mécaniques ainsi que des ascenseurs relieront tous les niveaux entre eux. Les différents espaces de la gare de la ligne 15 Sud et le bâtiment voyageurs SNCF créeront un lieu nouveau et fédérateur.
Si lepoisson d’avril est un phénomène universel, nul ne sait vraiment comment tout a commencé. Les Hilaria (« jours de la gaieté, de la joie »), la fête du printemps qui se célébrait en mars chez les Romains, l’auraient inspiré. On y organisait des jeux, des processions et des mascarades où le peuple pouvait caricaturer les nobles et se moquer d’eux.
Difficile de savoir si les ressemblances entre cette fête antique et notrepoisson d’avril moderne sont réelles ou fortuites, les premières attestations écrites de l’événement n’étant apparues que plusieurs siècles plus tard. Un poète flamand a rédigé en 1561 quelques vers comiques sur un noble qui envoie son serviteur faire quantité de courses ridicules pour les préparatifs d’un festin de noces (le poème s’intitule « Refrain du jour des courses/lequel a lieu le premier avril »). En France, la locution «poisson d’avril» est attestée dès le XVe siècle et, en 1718, le dictionnaire de l’Académie française note que « donner un poisson d’avril » signifie « obliger quelqu’un à faire quelque démarche inutile pour avoir lieu de se moquer de lui ».
À la fin du XVIIe siècle, envoyer d’innocentes victimes s’acquitter d’une tâche inutile était habituel en Europe. Le 1er avril 1698, il y eut tant de monde à la tour de Londres pour observer « Le bain des lions » (une cérémonie qui n’existe pas) que, le lendemain, un journal a jugé nécessaire de dévoiler le canular – tout en se moquant de ceux qui en avaient été victimes.
Entre le bain des lions et la culture des spaghettis (le 1er avril 1957, l’émission la BBC a réussi à convaincre quelques téléspectateurs que les pâtes poussaient dans les arbres), le lien n’est plus à faire. Bien que nous ne connaissions pas l’origine exacte du poisson d’avril, il éveille l’âme du farceur en nous et, pour cette raison, il est là pour durer... Toujours bon enfant !
A Alfortville : Fermeture exceptionnelle et temporaire du square des Droits de l’enfant - rue Véron en raison de la présence de chenilles processionnaires.
Derrière ce nom imagé, un sujet est pris très au sérieux par les autorités, l’Anses en tête.
Restons également vigilants à leur migration dans d'autres squares et espaces verts arborés de la ville.
Dans un rapport publié il y a deux ans déjà, l’Agence nationale de sécurité sanitaire rappelait que les chenilles processionnaires ont été classées comme nuisibles. Ces larves de papillons de nuit prolifèrent au point de menacer la santé humaine, animale, et la flore.
Le temps presse car les chenilles processionnaires représentent une véritable menace. Urticantes, elles peuvent entraîner de lourdes complications pour les personnes et les animaux, qui y sont allergiques.
Aucune solution ne permet de s’en débarrasser car les pesticides utilisés tueraient d’autres insectes. Seule la pluie pet permettre de retirer toutes les particules urticantes déposées par les chenilles.
L’espèce s’est implantée en France dans les années 1960, et a pris la direction de l’Île-de-France à compter des années 2010.
Aujourd’hui, plus aucun département n’échappe à la prolifération des deux espèces identifiées dans l’Hexagone et qui sont la chenille processionnaire du chêne (T. processionea) et la processionnaire du pin (Thaumetopoea pytiocampa) et le Val-de-Marne n'échappe pas à cette invasion.
À Alfortville, la ville se mobilise contre le danger des chenilles processionnaires c’est cette dernière, reconnaissable à ses nids en forme de fuseaux blancs, qui sévit.
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