Immobilier à Alfortville : bilan de l'année 2012

ALFORTVILLE CONFLUENCE profite de la dernière livraison trimestrielle de la Chambre des Notaires d'Ile de France sur le marché immobilier pour faire le bilan de l'année 2012 sur notre ville (source: base BIEN - Notaires Paris-Ile de France). Si la tendance départementale est à une très faible fléchissement des prix (-1% sur un an), Alfortville continue à progresser légèrement puisque le prix moyen des appartements anciens a progressé de 1,7 % en 2012 et s'établit maintenant à 4 470 euros le mètre carré. Sur un plus long terme, la progression s'établit à 25,7 % sur 5 ans. La Chambre des Notaires ne publiant pas de statistiques pour les maisons alforvillaises, reportons-nous aux chiffres de celles de Maisons-Alfort qui progressent de 3,1 % sur un an et de 33,9 % sur 5 ans. Pour Alfortville, les professionnels estiment maintenant que la moindre masure avec un petit jardin vaut 350 000 euros et que les maisons "au dessus de la moyenne"  avec un plus grand jardin quant à elles dépassent facilement 850 000 euros.

Si les prix restent stables, le profond changement du marché est la très forte baisse du nombre de transactions par rapport à l'année 2011. Nous ne disposons que de chiffres départementaux : -13 % pour les appartements anciens, -12 % pour les appartements neufs, - 12 % pour les maisons anciennes. La Chambre des Notaires ne donne pas de chiffres départementaux pour les maisons neuves, en raison de la faiblesse de l'échantillon (230 ventes en 1 an pour l'ensemble des département des Hauts de Seine, de Seine Saint-Denis et du Val de Marne) : - 49 % pour l'ensemble de la petite couronne, avec un résultat de -65 % pour le 4° trimestre 2002 !

Pour la construction neuve, il ne reste plus quère que le Ministre du logement pour être dans le déni de réalité et avoir comme objectif la construction de 500 000 logements chaque année. Les contraintes techniques pesant de plus en plus lourdement, conséquence d'une hystérie normative, la pénurie foncière s'aggravant, conséquence de la récente augmentation de la taxation des plus-values, et le cycle de la construction étant particulièrement long (de l'ordre de 3 ans pour un bâtiment collectif), il est déjà acquis que le bilan de l'année 2013 sera très proche de la moitié de celui rêvé dans les sphères ministérielles. Avec des prix inéluctablement en hausse en raison de normes parfois insensées.

Pour le marché de l'ancien, la nouvelle taxation des plus-values plonge les vendeurs dans l'attentisme.

Conséquence de cette faiblesse de l'offre en construction neuve et de cette rétention de l'offre en immobilier ancien, une pénurie sur le marché du logement maintiendra un niveau de prix malgré la faiblesse du nombre des transactions. Non, les prix ne peuvent pas baisser.