Billet de mauvaise humeur d'un Conseiller Municipal d'Alfortville

Ce matin sur certains panneaux "officiels" le Conseil Municipal est  annoncé pour jeudi 17 novembre à 18 heures 30 en Mairie avec l'ordre du jour.

La présence des Conseillers Municipaux est elle vraiment indispensable à Monsieur le Maire ?

C'est la question que l'on peut se poser puisqu'à l'heure à laquelle est rédigé ce message ceux ci ne sont même pas avertis de la tenue de cette séance.

Ce mépris affiché cette fois encore envers les élus représentant les Alfortvillais est une atteinte à l'exercice de la démocratie. En effet, Monsieur le Maire pourrait envisager que les élus municipaux peuvent avoir des obligations professionnelles ou personnelles et que les prévenir ainsi à la limite légale (la plus tardive possible) peut poser des difficultés d'organisation. La provocation de l'absenteisme au Conseil Municipal ne doit pas être une arme de pouvoir.

L'absenteisme à l'Assemblée Nationale étant comme chacun sait, une autre forme de mépris des électeurs.

Autre forme du même mépris: l'absence de tribune libre dans le dernier Bulletin Municipal dont nous avons découvert la suppression dans nos boîtes aux lettres...

"L'Art de Vivre ensemble" ... nous avait-on promis!

Catherine de Rasilly

Conseillère Municipale - Groupe "CONFLUENCE 2008"

Comments

[alfortvillais]

Présente dans bien des comités ou assoc', ville fleurie, amie des enfants, vélib', autolib', HQE, secours divers aux pays européens (ou d'ailleurs), etc Alfortville ne rate pas une occasion de figurer sur les tablettes et dans la presse...

Cette semaine de sensibilisation pour l'emploi des handicapés a le mérite -en plus du but initial- de lui rendre justice car avec l'APAJH omniprésente, Alter ego, Filival, ADMR, l'ACAlgérienne-Telethon, cette cause est exemplairement défendue à Alfortville.

Un regret cependant : que l'accès de ces handicapés ne soient seulement favorisés que POUR le travail.
N'aurait-on pas dû dans le cadre de l'ANRU doter TOUS les HLM de rampes d'accès au lieu de volées de marches, ce qui aurait permis un accès aisé et sécure aux mamans avec poussettes, au 3e âge avec caddy et à tous les gens diminués ainsi qu'aux ambulanciers et pompiers?
Des pétitions ont circulé depuis des années en ce sens... en vain pour certains bailleurs
Qui peut le plus peut le moins.
Pour aller au travail, il faut sortir de chez soi ça évite les foyers

[Audrey]

Bonjour,

Je me permets de vous contacter pour vous faire part d'un article paru dans le parisien la semaine dernière concernant notre cher quartier des bords de Marne (3/4 de page dans le journal du 09/11)

http://www.leparisien.fr/val-de-marne-94/le-quartier-des-bords-de-marne-ne-veut-plus-des-trafiquants-09-11-2011-1709944.php

On peut y lire qu'une pétition de plus de 300 signatures a circulé, je n'aurai pas imaginer qu'autant de personnes soient dérangées par les nuisances continues d'une bande de parasites. On pense souvent être seuls dans notre malheur, finalement on est plus de 300....

Le maire a promis de recevoir très rapidement les habitants pour régler le problème, mais ce que veulent les alfortvillais ce sont des faits!! Après un meurtre en 2009, je suis hallucinée de voir que rien n'a changé dans ce quartier!!

Voici donc un article que vous pouvez faire apparaitre dans une de vos rubriques, les journalistes se sont interessés au sujets, d'autres alfortvillais pourraient également l'etre.

Cordialement.

[LILOU54]

Le quartier des Bords-de-Marne ne veut plus des trafiquants
Les habitants du quartier des Bords-de-Marne, à Alfortville, viennent de lancer une pétition pour dénoncer les nuisances qu’ils subissent au quotidien.
AGNÈS VIVES | Publié le 09.11.2011, 07h00


Alfortville, rue Paul-Vaillant-Couturier, lundi. Odeur de cannabis, tags, halls squattés, intimidations… les habitants du quartier n’en peuvent plus. | (LP/A.V.)

6 réactionsRéagir

Ils ont mis des sous de côté pour acheter un petit appartement et s’installer en famille sur les quais de la Marne à Alfortville. Ils avaient tout pour être heureux. Mais voilà que leur quotidien vire au cauchemar. Tous les jours, ils doivent respirer l’odeur du cannabis en rentrant chez eux, se frayer un chemin pour accéder à l’escalier, subir la musique à fond et les squats jusque tard dans la nuit.
Sans oublier le ballet incessant de voitures liées au trafic de stupéfiants. A tel point que les quelque 300 habitants de ce petit quartier des Bords-de-Marne, coincé entre la rue Paul-Vaillant-Couturier, l’avenue Général-de-Gaulle (la N19) et la voie ferrée, ont décidé de réagir : ils viennent de lancer une pétition qu’ils ont adressée à la mairie et au préfet.
« En deux ans, on a passé au moins 200 coups de fil à la police. Mais rien ne change. On se sent complètement abandonnés », résume cet habitant installé dans la rue Paul-Vaillant-Couturier voilà deux ans, qui préfère garder l’anonymat. C’est dans ce quartier qu’un jeune homme avait été tué dans une bagarre, en octobre 2009. Depuis, le restaurant, théâtre du drame, est fermé. Le souvenir de ce jeune homme, connu sous le nom de Lap’s, perdure à travers de nombreux tags.
Un père de famille s’est retrouvé enfermé dans une cave
Ces derniers jours, la situation s’est même dégradée. La vingtaine de jeunes — un petit noyau seulement habite le quartier — s’est faite plus menaçante. Les pétitionnaires ont été intimidés. Certains ont porté plainte, comme ce père de famille qui s’est retrouvé enfermé dans la cave. « C’est leur territoire et ils veulent qu’on parte », se désole la victime. Certains habitants confient d’ailleurs qu’ils « pensent partir ».
Selon les plus anciens, cette situation n’est pas nouvelle. Longtemps, ce secteur à l’abri des regards a été aux mains des marchands de sommeil. Une petite bande de jeunes a toujours sévi dans ce coin. Consciente du problème, la municipalité a lancé un projet de requalification, la ZAC des Bords-de-Marne, pour relancer ce secteur, à deux pas de l’hôtel Chinagora, aujourd’hui au point mort. « C’est un quartier difficile, concède l’adjoint (PS) Luc Carvounas. Nous travaillons de concert avec la police. Il y a eu des opérations de contrôle et de descente qui ont calmé la situation. Aujourd’hui, nous sommes à nouveau dans un cycle difficile. On a besoin que l’Etat soit à nos côtés. » En clair, il faudrait renforcer les effectifs du commissariat de police. Le député-maire (PS), René Rouquet, a écrit au ministre de l’Intérieur en ce sens. Au commissariat, on assure « travailler sur ce dossier et ne pas laisser tomber les habitants ». Des patrouilles sont régulièrement envoyées rue Paul-Vaillant-Couturier.
La municipalité compte réunir « rapidement » les habitants, les équipes de prévention spécialisée et la police pour faire en sorte de régler la question.

[alfortvillais]

en fait si dans les parutions municipales on trouve le slogan
"à Alfortville, on aime vivre ensemble"

sur les listes électorales, en 2008 c'était
"Alfortville UN art de vivre" l'emploi de l'article indéfini, beaucoup plus vague est bien moins certain... on était prévenus!

[cdsfclkez]

Ca serait pas légèrement le bordel dans cette mairie ??? Enfin, quand je dis légèrement.......