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ALFORTVILLE CONFLUENCE
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30 octobre 2010

Rapiècage pour le PLU d' Alfortville

PLU_alfDans notre message en date du 30 août 2010, ALFORTVILLE CONFLUENCE vous faisait part de la 5° enquête publique du PLU après quelques mois d'existence... Voici aujourd'hui le contenu et l'analyse de cette enquête.

Une boulette pour commencer

L'enquête a été prolongée jusqu'au 05 novembre 2010 par un nouvel arrêté du Maire, pris le 21 septembre 2010. Une volonté de permettre aux Alfortvillais de s'exprimer ? Vous rigolez ! Simplement la rectification d'une boulette de procédure puisque la deuxième parution en annonce légale avait été fâcheusement oubliée...

Une "publicité" toujours aussi confidentielle

Lors du Conseil municipal du 08 octobre dernier, le Maire adjoint chargé de la politique de la ville, en réponse à notre message du 30 août, s'était félicité que l'affiche obligatoire à apposer sur les rares panneaux administratifs soit de format A3 au lieu de A4 ! Mais qui a pu voir cette note sans aucun signe distinctif, noyée au milieu de dizaines de feuilles (publications de mariages, arrêté de chasse aux sangliers, liste des personnes habilitées à conseiller les salariés devant les prud'hommes, concessions funéraires et autres joyeusetés...) ? Pas une ligne sur cette enquête "publique" dans le BMO... ni aucune affiche sur les panneaux d'affichage "libre" ornée du portrait du dit Maire adjoint depuis des mois et des mois...

Un petit effort cependant: la page d'accueil du site internet de la Mairie renvoie à l'annonce de l'enquête publique, renseignements strictement limités aux dispositions administratives. Rien sur le contenu de l'enquête: Alfortvillais actifs, comme toujours, vous devez prendre un jour de congés pour en savoir plus ! Preuve de toute l'attention que Monsieur le Maire apporte à la classe "laborieuse".

Le résultat est là: le 28 octobre, à mi-course de la période de prolongation de l'enquête, prolongation imposée par la loi, il y a eu 1 (une) observation de 4 (quatre) mots dont nous vous livrons l'intégralité : " PLU prospectif et pragmatique". De quoi alimenter le rapport du Commissaire Enquêteur...

Le Maire adjoint chargé de la politique de la ville a raison de s'auto-congratuler. UNE observation, c'est un réel progrès par rapport aux zéros pointés des enquêtes précédentes. Si ce manque de participation démocratique ne lui pose aucun problème et le réjouit, cela montre sa perception de la politique au service du citoyen... Dans le cadre de la formation des élus, nous lui conseillons toutefois d'aller voir ce qui se fait ailleurs, et nous pourrions donner des exemples par dizaines, et entre autres ici, où l'équipe municipale a mis en ligne le projet de PLU et même ouvert un blog dédié de discussion pendant toute la durée de l'élaboration... Résultat : 172 observations examinées dans 33 pages du rapport du Commissaire enquêteur les analysant et apportant des réponses et recommandations... pour une ville 2 fois moins peuplée qu'Alfortville...

33 pages et non pas quelques lignes sur l'air du "Tout va très bien, tout va très bien..."

Une explosion qui a fini par crever les tympans

Depuis la première enquête publique, ALFORTVILLE CONFLUENCE ne cesse de dire et répéter que l'augmentation considérable de la population ne s'accompagne d'aucun programme d'équipements nouveaux, particulièrement dans le domaine scolaire, alors même que des manques se faisaient déjà sentir avant cette augmentation (rappelons qu'Alfortville est LA commune d'Ile de France dont la population a le plus augmenté depuis une dizaine d'années).

Monsieur le Maire s'est obstiné dans une négation obstinée de la réalité, dont la traduction est inscrite dans le rapport de présentation de la première enquête du PLU, s'agissant des écoles : "Les investissements actuels demandent à être utilisés au mieux pendant longtemps".

Il n'est pas pire sourd que celui qui se bouche les oreilles en considérant que tout ce qui vient de l'opposition municipale doit être rejeté, ignoré et méprisé. Nous avions prédit l'explosion. Elle a aujourd'hui déchiré les tympans de Monsieur le Maire. Le "pendant longtemps" a volé en éclat en quelques mois. Le temps d'une transformation précipitée de la salle d'expression corporelle de l'école maternelle Barbusse en classe, moins d'un an après son inauguration. Le temps de rustines un peu partout mais rien n'y a fait.

Effectif de l'école maternelle Barbusse: + 30 %, de l'école maternelle Dolet : + 29,9 %, de l'école primaire Barbusse: +21,6 %, de l'école primaire Octobre : +22,3 %. Le pire est à venir avec les opérations ANRU sur les Bords de Marne et la future réalisation d'importants programmes de construction de logements sur les Bords de Seine.

La conséquence de ces chiffres est exprimée en langue de bois dans le rapport de présentation de l'enquête aujourd'hui en cours. Citons : "Toutefois l'augmentation des besoins... et les évolutions... nécessitent des ajustements".

Des "ajustements", mais lesquels ? Restons dans le flou le plus complet: il est simplement proposé de ne pas compter la surface nécessaire à la construction d'équipements dans la zone UZ (ZAC des Bords de Marne). Où, quand, comment ? Aucune indication. Seule certitude: une densification des volumes bâtis puisque le nombre total de mètres carrés de bureaux et d'habitat n'est pas modifiée. Bourrage que les maîtres d'oeuvre devront imaginer puisqu'aucune modification des emprises et des hauteurs des bâtiments n'est prévue. Une EGH (école de grande hauteur) ?

Il est vrai qu'il est impossible de toucher à la surface "vendable" de cette ZAC dont le bilan financier est d'ores et déjà catastrophique.

Concluons ce chapitre en citant le rapport de présentation de la ZAC des Bords de Marne qui précisait en janvier 2001: "La construction d'un nouvel établissement scolaire fait actuellement l'objet de réflexions. Sa localisation reste encore à déterminer." Après 10 ans de "réflexions", Monsieur le Maire en est toujours au même point : il réfléchit et ne sait pas où mettre une école...

Toujours plus haut

Modification dans le secteur de la rue des Goujons en cours d'expropriation : les immeubles passeront de 5 à 7 étages avec une emprise portée à 70 % de la totalité du terrain... Les pavillons situés au nord devront en supporter l'ombre portée et les vues imprenables sur leurs jardins. Disposition occultée lors de l'enquête publique de décembre dernier: encore un coup en douce...

Foncier communal

L'école Victor Hugo avait déjà été amputée de la parcelle comprenant l'immeuble des anciens logements de fonction des instituteurs, bradée à un prix dérisoire au bénéfice d'intérêts privés, malgré la pétition signée par 1 600 Alfortvillais : nous en avions parlé et la Chambre Régionale des Comptes, dan son dernier rapport, avait dénoncé cette opération.

Une partie du terrain d'assiette de la même école, dont une bonne partie de la cour qui sert aux enfants de l'école primaire, fait  l'objet d'un changement de zonage, en passant de zone d'équipement collectif à zone constructible d'immeubles. Si ce n'est pour en faire la vente à un promoteur, à quoi cette modification servirait-elle ?

Monsieur le Maire se grattera ensuite la tête, dans le cadre de ses "réflexions", pour trouver un terrain pour un équipement. Ou achètera beaucoup plus cher un bâtiment dans les environs, qu'il devra ensuite aménager à grands renforts de travaux. Il nous a déjà fait le coup en 2007 avec l'achat de locaux appartenant à la Caisse Primaire d'Assurance Maladie (CPAM), place Salvador Allende pour 1 760 000 euros après la vente de l'immeuble rue des Ecoles pour 419 000 euros.

La cour de récréation va donc diminuer de surface, ce qui donne la phrase suivante, traduite en langue de bois: "Cette modification aura également pour effet de permettre une reconfiguration plus cohérente du terrain affecté au groupe scolaire et un réaménagement des espaces libres, et plus particulièrement de la cour." Ecoliers alfortvillais, c'est "l'art de vivre ensemble", de plus en plus serrés dans "une reconfiguration plus cohérente".

Et quelques boulettes à rattraper

L'enquête propose enfin quelques menues modifications de limite de zones, des parcelles se retrouvant à cheval sur plusieurs règlements. Et de modifier la rédaction de quelques articles dont l'application s'est révélée douloureuse. Aucun commentaire: la plupart de ces modifications aurait pu être prise en compte lors de l'élaboration, si la politique du "secret défense" n'avait pas été appliquée. Vous savez, par exemple, par un blog sur le PLU permettant aux citoyens de faire leurs remarques...

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Commentaires
A
Une explication au peu d'empressement à s'infliger un parcours du combattant pour s'exprimer sur le "serpent de mer" PLU :<br /> <br /> DES ANNEES que les Alfortvillais soucieux de sécurité et d'harmonie citoyenne suggèrent des aménagements aux divers conseillers en charge du canton, des routes, environnement, sécurité, ou lors de réunion avec la police-3e age, etc..<br /> <br /> Pour le canton Sud, concernant les rues de Rome, Dolet, Grenoble, Londres, Constantinople :<br /> _ au niveau ZAC Toulon-Ensemble Grenoble-place de l'Europe, ravagé par les bennes (SEPUR, non municipales) ou poids lourds avec remorques empruntées illégalement et impunément par ces plus de 3,5 Tonnes à plus de 30k/h: TNT-Chronopost; <br /> il suffirait de prolonger de quelques dizaines de mètres la digue d'Alfortville jusqu'à la rue de Genève; <br /> et au niveau du Grand Ensemble connecter la Redoute des Petits-Carreaux à l'allée du 8 Mai (en déterminant son réel tracé) pour une boucle complète;<br /> dans les 2 cas un détour de plusieurs centaines de mètres évité. <br /> <br /> Ces points évoqués maintes fois sur les stades, lors de manifestations municipales ou privées n'ont jamais été pris en compte mais "on" regrette dans la presse le peu d'implication des citoyens. <br /> <br /> Après la "consultation sur le site Gaz de France" : que sont devenues les garanties de circulation qui en découlaient ?
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