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ALFORTVILLE CONFLUENCE
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12 décembre 2009

Clinique de la Concorde à Alfortville : le point

Lors du Conseil Municipal du 10 décembre dernier, le moment fort n'a pas été celui où un Conseiller, nouvel arrivant sur Alfortville, a enfoncé une porte ouverte en évoquant les problèmes du marché du centre, problèmes qu'il venait sans doute de découvrir, mais problèmes récurrents depuis une dizaine d'années. Le moment fort n'a pas été non plus celui où, avec une naïveté désarmante, il semble s'être satisfait de la réponse de Monsieur le Maire, lui indiquant qu'un membre de la majorité municipale allait résoudre les problèmes quasi instantanément.

Non, le moment fort a été celui où, après l'adoption de dizaines de points de pure gestion, le Conseiller Municipal Lutte Ouvrière a posé une question orale sur la clinique de la Concorde, dont les services d'obstétrique et de chirurgie ont fermé le 13 novembre dernier, malgré les manifestations et pétitions.

Monsieur le Député-Maire a répondu en faisant état de la question orale qu'il avait posée le matin même à ce sujet lors de la séance de l'Assemblée Nationale dédiée à ces questions. A Alfortville, dans sa réponse au Conseiller, Monsieur le Député-Maire a jugé inutile d'informer le Conseil de la teneur de sa question orale, comme de la teneur de la réponse ministérielle, malgré la présence de nombreux personnels de la clinique qui auraient été intéressés par le fond du débat.

Il s'est contenté de clamer son indignation que ce ne soit "que la Secrétaire d'Etat aux sports, Rama Yade, qui ne connaît pas le dossier", qui lui réponde. Il voulait la Ministre Roselyne Bachelot et a trouvé que cela prouvait le "manque de considération" apporté au parlementaire qu'il est.

Entre nous, ce genre d'indignation ne semble pas l'effleurer dans la salle du Conseil Municipal d'Alfortville, quand il ne prend même pas la peine de répondre aux questions des Conseillers Municipaux d'opposition, en passant directement au vote, allant parfois jusqu'à interdire à un de ces Maires-Adjoints d'intervenir. Ce refus est alors le signe du mépris des citoyens représentés par ces Conseillers. Ce refus du débat démocratique est bien pire que le fait d'obtenir une réponse par un membre du gouvernement, que Monsieur le Député Maire estime subalterne, alors qu'il n'a lui même jamais obtenu un tel poste. Passons.

Monsieur le Député Maire s'est contenté de qualifier la réponse ministérielle de "document à côté de la plaque", et d'émettre les jugements suivants: "au gouvernement, ils n'ont rien compris ou ils font semblant de ne rien comprendre.. la clinique n'est pas dans les préoccupations du ministère... le gouvernement botte en touche..."

Il n'a même pas cité une seule phrase de la réponse gouvernementale pour appuyer ses dires, se contentant de renvoyer chacun à la parution du Journal Officiel dans quelques jours... Le site de l'Assemblée nationale est heureusement plus réactif que celui de la mairie, puisque voici in extenso la question orale et sa réponse.

Concorde_32

Vous pouvez cliquer sur l'image pour l'agrandir.

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Commentaires
J
Sans entrer dans le débat de la fermeture de la clinique, le procédé qui consiste à dire de son contradicteur qu'il n'a rien compris sans dire pourquoi et sans justifier son jugement est d'une complète malhonnêteté intellectuelle, qui déshonore l'auteur de tels propos. Enfin c'est la vision habituelle du débat démocratique selon Rouquet: "T'as tort, donc t'as pas droit à la parole".
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C
La réponse de la Secrétaire d'Etat Mme RAMA YADE est pourtant claire. Monsieur ROUQUET n'a-t-il pas compris ou fait-il semblant de ne pas comprendre ?<br /> Monsieur ROUQUET botte en touche pour le compte-rendu. Quel manque de considération pour ses électeurs.
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