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ALFORTVILLE CONFLUENCE
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7 septembre 2006

Trois mosquées

3_mosqu_es_Dans son édition en date du samedi 02 septembre 2006, le journal le Parisien édition Val-de-Marne matin fait paraître un article sur la future mosquée de Maisons-Alfort, sous le titre "Une nouvelle mosquée en toute discrétion".

Ce bâtiment, situé à proximité immédiate de la gare de Verts de Maisons, est en cours de construction (gros-oeuvre terminé), et aura une surface de 82 mètres carrés. Son financement (170 000 euros) est entièrement assuré par la communauté musulmane de la ville, les travaux avancant au rythme des dons des fidèles. Il s'agit donc d'un projet privé à 100 %.

Deux autres projets sont en cours de montage à Créteil et à Alfortville: ALFORTVILLE CONFLUENCE vous donnait cette information dès le 9 décembre 2005. C'est donc trois mosquées dans un rayon de moins de 700 mètres qui doivent ouvrir prochainement (voir notre infographie ci-dessus).

Le projet de la grande mosquée de Créteil est bien avancé: les travaux devraient prochainement commencer. Il s'agit d'un bâtiment de 4 000 mètres carrés, pour lequel le terrain a été mis à disposition par la mairie de Créteil (sous forme d'un bail emphytéotique). Le coût de construction est estimé à 4 millions d'euros: la ville de Créteil prend à sa charge 1 million d'euros pour la construction d'une partie à usage culturelle (bibliothèque, salles polyvalentes et... cafeteria). Il est convenu que cette partie culturelle sera ouverte à tous. Vous pouvez trouver une présentation de ce projet sur le site Alkahf.

La mosquée d'Alfortville sera, quant à elle, implantée rue de Nice. Il s'agit d'un bâtiment de 229 mètres carrés dont le coût global est de 675 000 euros (près de 4 millions et demi de francs). Cette somme sera entièrement à la charge du contribuable alfortvillais, la Mairie assurant la fourniture du terrain (255 000 euros) et le coût de la construction (420 000 euros). Tout ceci est en violation avec la Loi de séparation des Eglises et de l'Etat, plus connue sous le nom de Loi de 1905, pour l'adoption de laquelle Aristide Briand avait tant bataillé...

Nous ne pouvons que renvoyer le Député-Maire d'Alfortville au propos du Député-Maire de Créteil, tels qu'ils figurent dans "Vivre Ensemble" (le BMO local) n° 249, en page 14: "Ce n'est pas le rôle du maire de construire une mosquée, mais c'est le devoir du maire de faire en sorte que, quelle que soit sa religion, chaque fidèle puisse pratiquer sa foi dans des conditions dignes".

Dans l'article du Parisien, nous notons qu'un Conseiller Municipal (PS) de Maisons-Alfort s'étonne que le projet de mosquée ne fasse l'objet d'aucune information dans le bulletin de la ville, alors qu'il s'agit d'un projet privé qui n'est pas encore achevé. Nous lui demandons instamment de prodiguer ses bons conseils à ses camarades d'Alfortville, parce que nous n'avons noté aucune information à ce sujet dans le BMO, alors qu'il s'agit de l'usage des impôts payés par chaque contribuable.

ALFORTVILLE CONFLUENCE répare ce manque d'information volontaire du BMO en présentant ci-dessous le plan de la fututre mosquée d'Alfortville, tel qu'il est annexé au permis de construire accordé le 19 juin 2006 (cliquer sur l'image pour l'agrandir).

Image_1

Mise à jour du 01 septembre 2007

Lors de leur recherche par un moteur, de nombreux lecteurs arrivent directement sur le présent message. Pour avoir la suite de l'affaire, il faut consulter les messages suivants (ordre chronologique): Billet d'humeur n° 7, A nouveau dans le Parisien, Le financement de la mosquée d'Alfortville, Référé sur la Mosquée d'Alfortville, La mosquée dans le Figaro Magazine, Les travaux démarrent, Un article dans le Parisien (inauguration).

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Commentaires
J
Les querelles d'intentions, l'interprétation des non-dits, la dissection sémantique sont bien évidemment des sujets dignes d'intérêt.<br /> <br /> Mais revenons à l'essentiel: le financement par le budget municipal d'un lieu de culte.<br /> Ségolène Royal , qui est, pour le moment, le porte drpeau du parti socialiste, a réaffirmé hierau gymnase JAPY (j'y étais): "La république ne distingue ni blancs, ni noirs, ni catholiques, ni juifs, ni musulmans." Dont acte.<br /> <br /> Le maire d'Alfortville, qui distingue financièrement une religion parmi les autres, en construisant une mosquée, est donc en complète contradition avec le parti socialiste. Il doit être exclu comme Frèche à Montpellier et surtout ne pas représenter ce parti aux législatives.
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M
Faire le modeste quand on a plus d’argument tendancieux à brandir, ce n’est pas très courageux. Médiateur avait commencé à analyser à sa façon le message de Kari … c’est là le travail d’un avocat et non d’un greffier (un greffier se contente de retranscrire les actes de procédure). Je ne suis rien de ce que vous dites, simplement un citoyen, lecteur d’ « Alfortville confluence » choqué par tant d’impartialité. L’avocat est capable de plaider pour des clients dont il n'approuve pas forcement la conduite ; Ce n’est pas mon cas. <br /> <br /> <br /> Ps : merci de m’avoir appris le surnom de Massena, je l’ignorai comme j’ignore tout de ce personnage.Je cours m'informer.
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"
"l'Enfant chéri de la Victoire" (puisque c'était le surnom de Massena) a encore vaincu !<br /> Je refuse de poursuivre le combat, par trop inégal... un greffier face à un brillant avocat, la ficelle est trop grosse dans ce post divertissant...?<br /> "et le combat cessa faute de combattant".
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M
Puisque le dictionnaire est au service de la raison et de la rigueur de Mediateur, continuons à nous aligner sur ses techniques, histoire de montrer ses limites. J'en reviens à l'idée que c'est l'esprit d'une pensée qui compte et non les artifices (je dis ça pour les politiques) ou les maladresses (je dis ça pour Kari car je pense qu'il n’a certainement pas voulu donné le sens "sans importance" au terme "n'importe quoi".<br /> <br /> Alors mon dictionnaire (Le Petit Robert) dit :" loc.pron. indéf.. Une personne, une chose quelconque, qui, quoi que se soit". J'en fais la lecture suivante : à la locution "n'importe" s'ajoute un pronom indéfini qui comme ce qualificatif l'indique n'est pas définie et par conséquent peut être attribué à différentes personne (qui) ou différents événements (quoi). Cette indéfinition (c'est le propre de tout pronom indéfini) permet d'étendre une idée à toute une série de fait et non à un seul en particulier.<br /> <br /> Dans ma lecture du message de Kari, c'était le sens que je percevait. Lorsqu'il dit " c'est des gens comme vous qui pousse les quelques voyous des citées à faire n'importe quoi ", je pense qu'il signifie que c'est à cause de personnes plus ou moins racistes -là c'est un euphémisme - que certains jeunes commettent divers actes délictuels.<br /> <br /> Pour clore mon message, je tiens à redire qu'en isolant un terme on peut faire dire à peu près n'importe quoi (tiens j'ai écrit n’importe quoi et je n'ai pas l'impression que ce n'importe quoi atténue la gravité des interprétations que chacun peut faire d'un terme employé) à n'importe qui (là encore, ce n'importe qui ne signifie pas que ce quidam serait sans importance, ce n'est pas une preuve ça ?).<br /> <br /> Enfin, non il reste un point. Après avoir analysé de façon tout à fait malhonnête le message de Kari, Mediateur se met à en faire autant avec moi puisqu'il ferait presque croire que je pourrais imaginer que les actes illégaux commis tiendraient du détail. Pour quelqu'un qui invoque à tout coup (mais de façon inappropriée et subjective) la rigueur de la langue française et le sens de ses mots, cette figure de style basée sur une insinuation au contour flou ne vous fait pas honneur. Non monsieur le Mediateur ( si la médiation consistait à mettre de l'huile sur le feu, on vous médaillerait), non seulement je ne pense pas que les actes délictuels que commettent certains jeunes sont des détails mais au contraire qu'il est nécessaire que la loi soit appliquée partout et que ces jeunes gens soient sanctionnés.
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"
KARI à NHervé : "c'est des gens comme vous qui poussent le sqq voyoux des cités à faire n'importe quoi"<br /> <br /> Massena : "Kari ne minimise pas leurs actes condamnables en employant le terme « nimporte quoi ». <br /> <br /> dictionnaire : "n'importe quoi" : sans importance, quelconque... iriez-vous jusqu'à "DETAIL" ???
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