Elagage: ainsi va la gestion d' Alforville...
ALFORTVILLE CONFLUENCE vous informait dans son message du 27 janvier 2006: les platanes de la Place de la Mairie ont fait l'objet d'un élagage. Celui-ci a été effectué selon la méthode de la taille douce, qui consiste à couper chaque année le tiers de la ramure afin d'éviter l'aspect de moignon et de mieux respecter l'équilibre de la circulation de la sève dans l'arbre.
La décision d'élagage de ces platanes est surprenante, puisqu'il est prévu d'abattre la totalité de ces platanes à l'automne. A quoi sert-il d'avoir enlevé quelques branches saines, comme en témoignent les traces de coupe, alors que l'ensemble des arbres sera réduit à l'état ci-contre dans quelques mois ? Ainsi va la gestion d'Alfortville, en gaspillant l'argent de nos impôts...
L'abattage est justifié, paraît-il, en raison de la maladie de certains sujets. Celle-ci s'avère être due à des tailles maladroites lors des années précédentes. La coupe brutale de branches maîtresses, sans traitement, a généré l'apparition d'une pourriture qui s'est enfoncée peu à peu dans le coeur du bois, le rendant creux. L'entreprise qui avait effectué ce travail posait également des problèmes de sécurité, occasionnant quelques dégâts.
Que croyez-vous qu'il arrivât au dernier Conseil Municipal lors du choix de l'entreprise devant réaliser l'ensemble de l'élagage dans la commune pour cette année ? Vous avez deviné: on a retenu la même entreprise, au seul motif que c'était la moins chère.
Devant les remarques inquiètes de certains conseillers municipaux, il a été décidé de faire surveiller l'entreprise par un agent municipal. Ainsi, pendant deux jours, du matin au soir, chacun a pu voir cet agent. La question reste posée: le coût salarial de cette surveillance n'annule-t-il pas la différence de prix constatée lors de l'appel d'offres ? Ainsi va la gestion d'Alfortville, en ne s'occupant pas du coût réel des choses...
Au fait, comme toujours, aucune information, aucune explication sur
ces travaux dans le BMO. Mais cela étonnera-t-il encore un
Alfortvillais ?